La notation des entreprises a d’abord été une démarche de responsabilité sociale avant de devenir un argument de vente des fournisseurs pour séduire leurs clients.
La notation des dirigeants prend de l’ampleur. Que ce soit pour retourner définitivement la relation employeur/employé avec le dernier qui choisit le premier ou que ce soit pour aider un business angel à évaluer l’opportunité d’investir dans un projet de startup (Crowdrating), le dirigeant est désormais classé sur une échelle.
A quand alors la notation des salariés ?
Cette notation existe déjà entre pairs professionnels. Stackoverflow, Github et consors sont autant de sites communautaires où les passionnés d’IT et de développements sont évalués selon la qualité de leur réponse et leur apport à la communauté.
Ces ranking sont déjà implicitement utilisés par les recruteurs qui naturellement parieront davantage sur un profil bien classé plutôt que sur un profil qui n’a publié qu’un bout de code isolé.
Au moment même où les grands groupes et les papes des RH remettent profondément en question l’intérêt de tous les process d’évaluation annuelle (coûteux en temps et en ressources), est-ce que l’évaluation des salariés entre eux ne serait pas un moyen de construire un système d’équité considéré comme la base d’une bonne politique d’évaluation et de rémunération ?